REF: 15037

Marie Laurencin troublée par les poèmes lesbiens de Valentine Penrose

Marie Laurencin (Paris, 1883/1956)
Peintre.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 pp. - Format : In-12

Lieu : [Paris] 7, rue Masseran, 7e

Date : [27 juin 1952, selon le cachet postal]

Destinataire : l'écrivain Roger Nimier (1925-1962)

Etat : Bon

Description :

Intéressante lettre de Marie Laurencin adressée à Roger Nimier, en style télégraphique.

Marie Laurencin est troublée par Valentine Penrose et ses poèmes lesbiens, manque Picasso et Eluard et n’aime pas « la poupée Marcel Jouhandeau ».

« Mon petit enfant. Pas dormi nuit sans aucune raison si peut-être photographes partout Masseran Vaneau et une femme m’a troublée. Valentine Penrose. Elle a apporté à l’atelier un livre merveilleux. Des poèmes furtifs – lesbiens je crois et des collés extraordinaires. J’aime aussi la pluie. Deux expositions M.L. Ils vont me tuer. Votre Marie L. ». Elle ajoute ensuite ne pas pouvoir se rendre chez Florence Gould, la milliardaire et salonnière américaine « Naturellement Picasso Eluard – etc. Mais cela m’est bien égal. Elle est française a vécu en Angleterre et même aux Indes. Apparentée (à mon idée) avec Emilie Dickinson qu’elle ne connaît pas. Oh oh ! Je n’aime pas la poupée Marcel Jouhandeau en vitrine dans librairie. Cela rappelle les plus mauvais jours de Munich 1910-1914. Quelle idée morbide ».

Enveloppe conservée.

600,00

Ajouter à la liste de souhaits