Onze lettres du fondateur de l’Institut catholique de Paris, Monseigneur d’Hulst.
Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst (Paris, 1841/1896)Cette correspondance de Monseigneur Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst témoigne de ses nombreuses activités : recteur de l'Institut catholique de Paris, prêtre, député, etc. Il écrit en prélat, en enseignant, en ami. Ainsi, il répond à un journaliste du Figaro, qui lui demande de s'exprimer dans ses colonnes : « Il m'en coûte de refuser une chose si gracieusement demandée, je me mets à votre place et je comprends que vous la désiriez, dans l'intérêt de votre mission d'écrivain entendue au sens le plus élevé. Mais veuillez aussi vous mettre à la mienne. Les partis sont là qui me guettent. Je sais très bien ce que je pense sur la question, ma philosophie et ma théologie du pouvoir sont toutes faites. Je traiterai ces questions au Carême prochain à Notre-Dame. Mais si je dis dans le Figaro ce que je pense de la légitimité, je vais être fusillé à droite par la Gazette, à gauche par l'Univers. On dénaturera mes paroles, il faudra que je réponde, que je réplique. On n'a jamais fini avec les journaux ; par profession ils ont toujours le dernier mot. »
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