Projet d’aménagement d’une route, au XVIIIe, entre Saint-Seine et Beaune.
Manuscrit titré : "Mémoire pour la ville de Dijon, concernant le chemin projetté depuis St Seine Les Moines, à la ville de Beaune". L'auteur justifie cet aménagement par la nécessité de faciliter l'approvisionnement de la capitale bourguignonne en vins et denrées. «La ville de Dijon n'a donc de ressource pour se procurer le bled et les bois nécessaires pour la nourriture et le chauffage de ses habitans que dans les villages situés sur la rivière d'Ouche, l'Auxois et une partie du bailliage de la Montagne, et tous ces villages habitués, forcés même par le défaut d'autres débouchés, à apporter leur bled à Dijon en approvisionnant abondamment les marchés, d'où il refluoit dans la partie méridionale de la province, par le concours de grand nombre de voituriers, qui ne conduisent du vin à l'Etape que parce qu'ils étoient certains de ramener par contrevoitures du bled dans le lieu de leur demeure. Il est de fait que les vins qui fournissent essentiellement l'Etape de Dijon, viennent de Nolay, Decize, Santenay, St Gilles, De Nevy, St Léger, Couche, Chagny, Remigny, Demigny, Fontaine, Corpeau, etc. que ce qui décide les voituriers de ces différents pays à se charger de conduire des vins à l'Etape, c'est la certitude qu'ils ont de ramener en contrevoitures des bleds, froment, Cousceaux, orge et avoine pour leurs besoins [...]».
Vendu