Roger Ikor en guerre contre les sectes.
Roger Ikor (Paris, 1912/1986)Roger Ikor remercie son correspondant de son souvenir. «De temps à autre, je pensais à vous, surtout quand je contemplais l'autographe de Goncourt que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer» [clin d'oeil au prix Goncourt, qu'il obtient en 1955]. Il évoque les poèmes de son correspondant et son combat contre les sectes [marqué par la mort de son fils qui s'est suicidé après avoir adhéré au Zen macrobiotique, il mène jusqu'à sa mort une lutte contre le phénomène sectaire, et fonde à cet effet le centre contre les manipulations mentales (CCMM)]. «Mais la vie que je mène en dépit de mes 73 ans est harassante. Ce combat contre les sectes n'en finit pas... J'ai beaucoup apprécié votre poème, dont la forme classique repose comme l'eau pure après les remous boueux de la poésie à la mode. Continuez, cher monsieur, et que la lumière méditerranéenne baigne votre inspiration».
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