Sir Claude Phillips court les expositions pour oublier son chagrin.
Claude Phillips (Sir) (Londres, 1846/1924)Dans cet ensemble de lettres, le critique d'art Sir Claude Phillips fait état de sa frénésie d'expositions et de travail pour échapper à la neurasthénie provoquée par la disparition de sa chère soeur : « Je suis seul et ma maison déserte ; je n'ai pas eu le courage de réunir cette année nos amis. Cependant je m'efforce de vivre comme tout le monde, et surtout de travailler, puisque c'était le grand désir de ma chère soeur que je continue à écrire et à étudier. » Ainsi, il ira à Bruges, « dans le but d'y voir l'exposition de la Toison d'or » ; puis « je compte revoir Cassel, Brunswick, Dresde et peut-être même Vienne avant de me rendre en Italie [...], mon but principal est de me rendre à Pérouse où il y aune exposition des plus instructives ».
150,00€