Trois lettres de Maurice et Léon Bonneff, de l’Humanité, morts pour la France en 1914.
Maurice Bonneff (Gray, 1884/1914)Ces trois lettres de Maurice et Léon Bonneff à Daniel Halévy portent essentiellement sur l'ouvrage que ce dernier, "Agricol Perdiguier. Mémoires d'un compagnon" paru à Moulins en 1914. Dans la première lettre enthousiaste, signée de Maurice seul mais écrite au nom des deux frères, l'auteur remercie son correspondant, Daniel Halévy : « Je suis heureux que Didier, homme du peuple [1914] vous ait intéressé et qu'il vous ait plu. Je n'ai pas encore reçu le Perdiguier dont vous m'annoncez l'envoi. Je n'ai pas besoin de vous dire avec quelle joie mon frère et moi nous le lirons. Nous aimons vos livres, et ce serait pour nous un grand plaisir que de causer avec vous. » Les deux frères vont donc chroniquer l'ouvrage dans L'Humanité. La dernière lettre nous apprend que les deux frères ont reçu l'ouvrage d'Halévy, « un livre profond et charmant, nous sommes contents de l'avoir ». Une lettre est écrite par Maurice et deux par Léon.
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