Vergennes insiste pour réparer les digues du Guiers.
Charles Vergennes (Gravier, comte de) (Dijon, 1717/1787)Vergennes réitère sa demande de réparer rapidement les digues du Guiers [cours d'eau qui matérialise la limite entre les départements de la Savoie et de l'Isère, ancienne frontière France-États de Savoie], demande restée lettre morte. «Si vous voulez bien vous la faire représenter [la précédente lettre], vous y verrez que ces digues exigent des réparations urgentes ; que ces réparations sont à notre charge en vertu du traité de 1760, que M. Turgot a été sollicité inutilement de fournir les fonds nécessaires pour cet objet ; qu'enfin pour faire cesser les justes plaintes de la Cour de Turin, j'ai offert d'y contribuer pour la moitié dans le cas où mes fonds m'offrissent du reste [...]. Comme la Cour de Turin renouvelle ses instances pour les réparations dont il est question, il est, selon moi, indispensable d'y pourvoir plus tôt que plus tard [...]».
Vendu