Belle lettre d’Émile Bergerat à Laurent Tailhade.

Emile Bergerat était au Figaro, une heure après le passage de Tailhade. "J'ai causé avec Vonoven, le secrétaire de rédaction, qui est votre admirateur déclaré et je l'ai prié de tâter Calmettes. Je crois que vous les épouvantez. Il m'a conté qu'on avait dû couper dans votre article des abattages de Coppée et de Sully-Prudhomme. Avez-vous donc oublié que vous êtes chez des respectueux? Ah! malheureux, et la respectuosité?!!?. J'ai dit à Vonoven ce qu'il fallait dire et que vous teniez aussi la note laudative, avec une maestria non moindre, et que j'en étais la preuve étoilée [...]".