Constance de Pipelet dément être l’auteur de vers.
Constance de Théis Salm-Dyck (princesse de) (Nantes, 1767/1845)Constance Pipelet [la future princesse de Salm-Dyck était alors mariée à Pipelet de Leury] dément être l'auteur de vers sur La Mort d'un Chat. «Je n'en ai jamais fait qui eussent ce titre, sans doute, vous vous trompés, ou quelqu'un se sera amusé à contrefaire ma signature». Elle annonce ceux lus au Lycée républicain. «Je me ferai un vrai plaisir d'en joindre ici quelques tirades», même si la Décade philosophique vient de les publier en partie. Elle propose d'en différer de deux jours la publication. «Cette pièce de vers va paraître imprimée séparément ; vous pourriés à la fois l'annoncer et en rendre compte dans votre journal, ce qui me serait doublement agréable : dans tous les cas, je vous adresserai un exemplaire [...]». [Elle connut une grande popularité sous le Directoire ; surnommée "la Muse de la Raison" ou "le Boileau des femmes" par Marie-Joseph Chénier, elle fut aussi la première femme admise au Lycée, où elle lut plusieurs éloges en prose, notamment ceux de Sedaine (1797)].
250,00€