Correspondance amicale de Jean Piat et Françoise Dorin à Philippe Bouvard.
Françoise Dorin (Paris, 1928/0)"Qui rate les aubes, rate sa vie" écrivait Louis Pauwels! J'ai toujours admiré cette phrase, moi qui par exigence professionnelle me couche tard... et me lève de même! Je viens de lire "la tartine de petit retraité du fond de la cour"... avec délices! Tout y est. Humour, bien sûr, mais aussi lyrisme, rythme, images, tendresse... [...]. J'arrête! J'aurais l'air de vous faire la cour... ce qui - à nos âges - serait une conversion extrêmement tardive. Mais... comme on dit en coulisses... encore bravo". "Je en sais pas si vous allez vous faire des amis parmi "les liftiers" mais votre chronique vivifiante et tonique a le mérite entre autre - d'en rappeler l'existence aux âmes bien nées, candides ou curieuses qui ont négligé de les nourrir...". Sur la même carte, François Dorin ajoute. "N'attendant aucune promotion pour le moment, je me permets de joindre mes très sincères félicitations pour votre article et mon amitié... aussi sincère". Sur un autre feuillet, elle a reproduit une citation disant : "Je ne supporte plus que les grandes consciences de la gauche traitent les Français qui ne pensent pas comme elles comme Le Pen traite les étrangers. A quoi sert de lutter contre la discrimination raciale si on lui substitue la discrimination idéologique?". François Dorin commente : "J'adore! Et, par ailleurs, je t'embrasse".
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