Georges Dieulafoy surveille la maladie de Gustave Popelin.

Deux lettres de Georges Dieulafoy au sujet de la maladie du fils de Claudius Popelin, le peintre Gustave Popelin (1859/1937), alors pensionnaire de l'Académie de France à Rome. «La petite note que vous m'avez envoyée est très explicite et la courbe des températures m'a permis de reconstituer toute la maladie. J'en ai causé ce matin avec La Fresnaye». Il a toute confiance en le Dr Eckardt qui a soigné avec succès le prince Galitzine à Rome ; il vient de lui adresser une dépêche au sujet de son fils. «Ces fièvres romaines, à type subcontinu, ne sont pas très rares à Paris ; j'en ai vu plusieurs cas depuis quelques années chez des personnes qui avaient pris la maladie en Italie [...]. Heureusement cette maladie guérit bien, et sans laisser de traces [...]». Dans une seconde lettre, ayant diagnostiqué une malaria, il regrette de ne pas l'avoir revu avant son départ. «Je lui aurais dit qu'il doit se méfier de la nature larvée de sa malaria. Ainsi, les quelques accidents intestinaux que j'ai constatés deux fois chez lui, n'étaient autre chose que de la fièvre larvée. Il devrait faire un traitement arsenical [...]».