Jacques Ibert s’organise pour l’exécution des Variations de Nigg au festival de Palerme.
Jacques Ibert (Paris, 1890/1962)Jacques Ibert répond à la sollicitation d'Henri Martelli quant à la participation française au festival de Palerme. "Vous avez bien fait d'écrire à Dallapicolla : il reste à souhaiter qu'il soit suffisamment informé pour vous donner une réponse aussi prompte que possible. Le drame, ici, voyez-vous, c'est le dispersement aux quatre coins de la péninsule des membres actifs de la section italienne : chacun se renvoie l'affaire et les choses trainent. J'ai vu cela l'an dernier au sujet de l'exécution au festival de Venise du concerto de Barraud! Je vais moi-même intervenir auprès de Petrossi [...]". Dans la seconde lettre, ne pouvant se rendre à la réunion de la Société Internationale de Musique Contemporaine, il répond par écrit à l'ordre du jour. On joint les deux brouillons des lettres envoyés par Martelli à Ibert au sujet du festival de Palerme (2 pp. 1/2 in-4). "Je leur demandais de vouloir bien s'aboucher avec Previtali au sujet de la direction des Variations de Nigg (piano et 10 instruments) afin de savoir s'il pouvait s'en charger. Il faudrait par ailleurs être fixé sur le cachet à verser au chef et aux 10 instrumentistes (la partie de piano par l'auteur lui-même) et que nous fussions renseignés quant au cachet que demandera le quintette (flûte - violon - alto - violoncelle - harpe) pour "Primavera" de Koechlin [...]". [Les Variations de Nigg (1947) sont considérées comme la première oeuvre française de dodécaphonisme].
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