REF: 4017

Jean Izoulet étudie la place nouvelle de la Russie.

Jean Izoulet (Miramont-de-Quercy, 1854/1929)
Philosophe, professeur au Collège de France (chaire de philosophie sociale, 1897).

Type de document : manuscrit autographe signé

Nb documents : 1 - Nb pages : 6 - Format : In-folio

Lieu : Sans

Date : vers 1920

Destinataire : Sans

Etat : pliures, trace de trombone.

Description :

Après les désastres de la première guerre mondiale, Izoulet réaffirme, dans cet article intitulé "La Russie à l'Yser et à Verdun !", que «l'Europe est et reste le centre de gravité de la planète et de l'Humanité». Mais pour que l'équilibre se fasse, il est nécessaire que les peuples latins et slaves s'entendent pour encadrer les peuples germaniques. «Et l'équilibre du monde est suspendu aux rapports directs des trois grands occupants de l'Europe : le Latin, le Germain et le Slave, - entendez France, Allemagne, Russie - sous l'indirecte pesée des anglo-américains à l'Ouest et des sino-japonais à l'Est. D'où l'impérieuse alternative suivante : ou le Latin et le Slave réussiront définitivement à s'entendre pour endiguer le Germain, et ce sera la liberté du monde ; ou le Germain réussira à s'asservir le Latin et le Slave qui seront dé-nationalisés et absorbés et, par le Germain, ainsi maître absolu de l'Europe, le monde entier sera domestiqué [...]». [Ce texte s'inscrit dans les réflexions d'Izoulet sur la nouvelle place faite à la Russie bolchévique après la première guerre mondiale, et dont le fruit paraîtra en 1920 sous le titre "Sans Russie, pas de France"].

Vendu