Le long supplice de Jules Dalou.
Jules Dalou (Paris, 1838/1902)Emouvante lettre de Jules Dalou évoquant la terrible maladie de son épouse [qui décèdera peu après]. «Le long martyre de ma pauvre femme se poursuit sans trève. Elle souffre avec un héroïsme vraiment inouï. Peu à peu cependant, ses forces l'abandonnent, et avec elle aussi, s'en va l'espoir. Un profond découragement s'empare d'elle, le plus léger effort intellectuel la brise pour de longues heures ; c'est horrible ! Et moi, il me faut impuissant assister à pareil supplice, à une désorganisation aussi complète ! Vous comprenez tout mon chagrin [...]». [Elle décèdera trois mois plus tard, en novembre ; Jules Dalou en sera si affecté, qu'il abandonnera toute création artistique, et se laissera mourir ; il s'éteint à Paris, le 15 avril 1902, lui aussi, après d'horribles souffrances].
Vendu