Le peintre Fernand Cormon pleure ses élèves tués au Front.
Fernand Cormon (Paris, 1845/1924)Dans une lettre à l'un de ses confrères, le peintre Fernand Cormon se désole pour le sort de ses élèves partis au Front : « 20 de mes pauvres jeunes gens sont tués. Je mets au nombre Lemercier disparu depuis 15 mois, mais je dis le contraire à sa malheureuse mère. Que de drames ! C'est une génération fauchée. » Une autre lettre témoigne d'un malentendu entre un collectionneur et Alphonse Gaudefroy, peintre ami de Fernand Cormon : « Mon ami Gaudefroy me dit que vous lui aviez proposé 250 fr de son tableau et qu'il avait refusé, ce que je comprends parfaitement. Or vous m'aviez dit qu'il était acheté ferme à 300 fr. Il y a très probablement un malentendu que je vous serai très obligé de mettre au clair. » Les trois autres lettres concernent des invitations que Cormon n'a pu honorer.
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