Le statuaire Lequesne appuie la demande de Mathieu Meusnier.
Eugène Louis Lequesne (Paris, 1815/1887)Lequesne dévoile à son ami les démarches qu'il a faites pour lui, auprès des personnes influentes, afin d'obtenir une commande de l'Etat. «[...]. Pour ces motifs, je n'ai pas cru devoir faire signer votre note par M. Pradier, mais je l'ai prié d'apostiller votre demande, ce qu'il a fait avec la plus charmante gracieusité. Votre demande a été remise dimanche seulement entre les mains de madame L.S. qui a donné de belles assurances tout en disant que son mari était si occupé d'affaires politiques qu'il laissait faire les bureaux pour ce qui regardait le détail [...]». Il le remercie chaleureusement pour l'envoi de l'article de Courtois qui «m'est trop flatteur pour que je ne le garde pas précieusement [...]». Dans sa seconde missive, Lequesne invite Mathieu-Meusnier à participer au «banquet fraternel» où vont se réunir les artistes primés au Salon. Il revient sur les commandes de l'Etat. «Nous n'avons pas été heureux pour mon professeur [Pradier] ; il n'en sera pas de même pour vous car votre demande est appuyée sur des droits et un mérite légitime. Courage, le bon droit n'est pas toujours aussi écouté qu'il le devrait, mais avec de la persévérance, il sort toujours vainqueur [...]».
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