L’évêque de Saint-Pierre-de-Léon règle le conflit sur de l’annate du prieuré de St Martin.
Jean-Louis de La Bourdonnaye (Rennes, 1667/1745)Intéressante correspondance en bonne partie consacrée qui différend qui s'est élevé au sujet du prélèvement de l'annate du prieuré de Saint-Martin [fondé en 1128]. "Mr l'abbé Draux a bien voulu avoir en moy la même confiance et Mr Belin. Je n'ay pu me dispenser de leur dire naturellement ce que je pensois qu'à l'égard des prétentions de Mr le vicaire de St Martin. Je croiois qu'il auroit de la peine à le soutenir quoyque je me trouvasse dans l'obligation et mon chapitre de les appuyer autant qu'il nous estoit possible, mais qu'à l'égard de l'annate je ne croiois pas qu'ils pussent se défendre de la payer. La raison contre Mr Roussel est la longue possession du prieuré pavé de la cure et la raison pour l'annate est le titre primordial du chapitre d'avoir touché l'annate sur le tout dans le temps qu'ils ne faisaient qu'un bénéfice, et la possession de l'avoir touchée sur le prieuré depuis la séparation parce qu'ayant une fois commencé à toucher l'annate sur le tout, la séparation ne leur étoit pas leur droit sur le tout, mon chapitre vient de gaigner autre élément un procez en pareil cas contre M. le duc de Rohan avec tous les dépens pour un prieuré qui avoit autrefois esté attaché à la paroisse de Ploudiry et qui s'en trouve séparé [...]". Une autre lettre concerne un de ses chapelains destiné à être le précepteur des fils de sa correspondante. Le troisième document est un reçu pour ses "taxations".
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