L’ex-censeur royal au bord de la misère.
Jacques Antoine Joseph Cousin (Paris, 1739/1800)A l'avènement de la Révolution, Thomas François de Grace perd non seulement sa place de secrétaire de l'Académie des Inscriptions, mais surtout celle de censeur royal. Il sombre dans la misère et n'arrive à subsister que par quelques dons versés par les Académiciens. Par ces deux lettres signées Ginguené, directeur général de l'Instruction publique et Cousin, mathématicien et président du Bureau central du canton de Paris, l'Etat vient à son secours. La première lui annonce que le ministre de l'Intérieur lui accorde un secours de 60 livres, ainsi que «deux cordes de bois et dix livres de chandelles». Par la seconde, il reçoit chaque jour trois livres de pain et deux livres de viande. (Grace meurt peu après, le 28 novembre 1798).
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