Longue lettre du mathématicien et littérateur Jean-Louis Boucharlat.
Jean-Louis Boucharlat (Lyon, 1775/1848)Dans cette belle lettre, le mathématicien et littérateur Jean-Louis Boucharlat écrit à la Princesse Constance de Salm-Dyck et regrette l'accueil qui a été réservé à l'une de ses oeuvres : « Votre Épître sur l'esprit et l'aveuglement du siècle a été remise à l'Athénée des arts. Un membre fut chargé d'en faire un rapport. C'est M. P. dont je tairai le nom, n'ayant pas lieu de m'en louer. Il commença par rendre hommage au mérite de l'auteur, précaution oratoire qui lui donna lieu d'avertir qu'il serait impartial et non flagorneur. S'abandonnant ensuite à la critique la plus injuste, et présentant l'ouvrage sous un faux jour, il l'attaqua successivement dans sa philosophie, dans son plan et dans les vers, prétendant (chose incroyable) qu'il était dirigé contre les progrès des Lumières, que le sujet était manqué et que les vers étaient défectueux. Toute sa critique ne fut qu'un tissu d'absurdités, de contre-vérités, et de lourdes méprises, transformant continuellement des beautés en défauts [...]. » Boucharlat explique ensuite comment il prit la défense du livre de la Princesse : « Je rendis un hommage complet à votre bel ouvrage. »
250,00€