Louis Ganne séduit par l’idée d’un nouveau ballet arabe.

Louis Ganne est très pris par le temps, faisant la navette entre Paris et Londres «où l'on répète un ballet de moi», et néglige sa correspondance. «Mais oui, l'idée d'un ballet arabe me sourit». Il dicte ses conditions. «Pas de dramatique : on aime et j'aime le charme, la coloration, le pittoresque, l'entrain, mais on ne supporte plus ici les larmes, les coups de poignard ou le revolver! Faites-moi donc quelque chose d'original : moitié légendaire et moitié moderne, l'élément arabe mélangé à l'élément européen civil et militaire. Trouvez-moi des types et des rythmes intéressants et je tâcherai de faire jouer la chose l'hiver prochain aux Folies Bergères ou à l'Olympia dont les directeurs - les frères Isola - sont algériens (de Blidah) [...]». Avec un portait photographique par Gustave Boscher (14 x 10 cm).