Paul Déroulède pleure sa mère.
Paul Déroulède (Paris, 1846/1914)3 lettres de Paul Déroulède, la première (au moins) adressée à Eugène de Ménorval, qui était membre du comité directeur de la Ligue des Patriotes. Celle-ci est écrite sur carte de deuil, après le décès de sa mère. "Si accablé que je suis encore, je ne veux pas laisser votre cordiale lettre sans réponse. Merci pour vos sincères condoléances. Je demande à mes amis de me laisser un peu de recueillement dans mon deuil, mais ils me retrouveront aussi dévoué que jamais à notre cause. En ce moment, je veux vivre encore quelques semaines pour la pensée de celle qui n'est plus et qui a été la compagne de mes quarante quatre années d'existence". Une seconde à en-tête de la Chambre des Députés, est datée du 27 décembre 1892. "Merci pour moi, merci surtout pour "le général". Il y a beaucoup de vrai dans tout ce que vous me dites. Mais ne précipitez rien en ce moment. Attendons, veillons et espérons". Une troisième écrite de Langély, en Charente, début janvier 1894, est relative à une pièce de théâtre. "Mon avis est extrêmement favorable à la pseudo-reprise proposée. Je n'ai pas oublié tout le talent que Réjane a mis dans sa création de Séraphine. Je l'écris à ma tante Augier [...]".
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