Rare lettre de l’académicien décapité en juillet 1794, Nicolaï.
Aimar-Charles-Marie Nicolaï (de) (Paris, 1747/1794)L'académicien Nicolaï montre son mécontentement au sujet de mesures fiscales. "Je conserve mon opinion, monsieur, et je pense qu'il eut été juste d'établir une distinction entre les chauffages qui peuvent se regarder faisant partie du traitement des charges auxquelles ils sont attribués, et ceux qui composent une portion effective des finances. Par là, le gouvernement sans altérer le système d'uniformité qu'il s'impose aurait eu l'air de me sçavoir gré de sacrifices volontaires que j'ai faits : il aurait même adouci les sacrifices nécessaires que je supporte, avec tout le monde. J'obéis aux circonstances, monsieur [...]. J'ai toujours eu de l'ordre dans mon administration intérieure, et je désire pouvoir me rendre compte à moi même de mes recettes et dépenses [...]".
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