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Tractations à l’Institut autour du conservateur de Chantilly.

Georges Perrot (Villeneuve-Saint-Georges, 1832/1914)
Archéologue et helléniste, il enseigne à la Sorbonne avant de diriger l'École normale supérieure. Il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1904.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 4 - Nb pages : 10 - Format : In-8 et in-16

Lieu : Paris

Date : 1896-1912

Destinataire : [Alfred de Foville (1842-1913), économiste] et Léon Say (1826/1896), économiste.

Etat : bon

Description :

Ces lettres de l'archéologue (et secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions) Georges Perrot adressées à l'économiste (et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques) Alfred de Foville, témoignent des nombreuses tractations que nécessite le bon fonctionnement des 5 Académies de l'Institut. Ainsi, concernant l'Institut de France, responsable de la nomination du conservateur du Musée Condé à Chantilly, Perrot écrit : «La commission administrative de notre compagnie a pensé, dans sa dernière réunion, qu'en vue de l'avenir, pour le cas où on aurait de nouveau à désigner pour Chantilly un conservateur qui ne serait pris ni dans l'Académie française ni dans l'Académie des Beaux-Arts, il y aurait lieu à ce qu'une entente intervint entre les trois académies dans les rangs desquelles le choix devrait se faire.» Il est question ensuite de la Commission Debrousse, de ce legs important de Jean Debrousse à l'Institut pour soutenir la recherche : «Vous m'obligeriez fort en mettant à l'ordre du jour de votre prochaine séance la désignation des deux membres de votre Académie qui doivent, avec votre secrétaire perpétuel, vous représenter à la commission Debrousse.» Perrot apporte également son soutien au fils d'Alfred de Foville, Jean : «J'avais eu le plaisir de le voir au Cabinet des antiques, où je fréquente, et je sais combien M. Babelon apprécie les services que lui rend son collaborateur.» Mais ce n'est pas chose simple : «Je crains seulement, aujourd'hui, que l'affaire prenne un autre tour. Il me paraît que des confrères désirent cette ou ces situations pour eux-mêmes et il me paraît difficile de ne pas tenir compte de leurs désirs, s'ils se décident à les manifester.» Une dernière lettre concerne une requête pour une «pauvre et excellente famille».

Deux lettres sont à l’en-tête de l’Institut de France, une autre à celui de la Bibliothèque de l‘Institut de France, la dernière à celui de l’Université de France. L’une est contrecollée sur une feuille de papier.

300,00

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